SYNOPSIS
Ce film est réalisé à partir d’images tournées entre 1920 e 1930 par Joseph Mandement, archéologue qui réalisa un prodigieux travail d’exploration de la grotte du Mas d’Azil en Ariège.
LE SON DE IMAGES RETROUVÉES
Le montage étant constitué d’images d’archives tournées en 35mm muet dans les années 20, il convenait de reproduire une bande son d’époque, sans bruitages ni sons « IN », uniquement des musiques d’époques plutôt descriptives. Pour des raisons de style et de droits d’auteurs j’ai choisi de travailler à partir d’authentiques enregistrements d’époque réalisés sur des cylindres de cires, ces œuvres font désormais parti du domaine public. En raison d’une bande passante très étroite liée aux techniques d’enregistrements de l’époque et au support très tendre ayant mal vieillis la qualité sonore était très médiocre, s’en ai suivi une phase de restauration sonore où il a fallu atténuer le bruit de fond très important (souffle) , ainsi que les nombreux craquements et parasites. Les prises de son étant mono le recours au principe de la pseudo stéréo à permis de redonner de l’ampleur par la spatialisation du son, et l’égalisation a redonné de la brillance.
Paradoxalement après avoir nettoyé les musiques j’ ai rajouté des sons parasites dans le mix. En effet il courant d’utiliser des silences optiques pour donner du relief aux images d’archives. Il s’agit de plages sonores type souffle et parasites provenant d’appareils électromagnétiques (radio, téléviseurs, gramophones, CB). Il s’agit de trouver le grain sonore qui convient aux l’images. Utiliser le même type de parasite au sein d’une séquence créer une unité.
Pour aller plus loin les défauts de pellicules ponctuels et très visibles à l’image sont bruité par des craquements vinyle, des pops et et autres sons de pellicules…
Bonjour,
Joseph Mandement était mon arrière grand oncle et je suis d’autant plus émue en découvrant ces prises de vue que j’ignorais qu’il avait laissé ces témoignages. Touche à tout de génie, autodidacte, il a mis à jour plusieurs salles et galeries dans la grotte du Mas d ‘Azil, écrivit à compte d’auteur des saynettes et comédies jouées sur la scène du Capitole, à Toulouse, puis au théâtre des Variétés, s’intéressa aux hauts lieux du catharisme, s’adonna au spiritisme en vogue à l’époque.
Esprit curieux, il faisait partie de la légende familiale et je me souviens de son évocation à travers ma grand-mère et mon père.
Je vous suis particulièrement reconnaissante d’avoir contribué à perpétuer sa mémoire et vous en remercie.