SYNOPSIS
Rencontres avec le photographe Joan Fontcuberta dans le cadre du manifeste « from here now » dont il est commissaire avec Martin Parr.ans le cadres du manifeste « from here now » dont il est le parrain.
Manifeste From Here On
L’expansion que prend Internet dans notre réseau créatif est indéniable. Télécharger, copier, coller, scanner et ensuite imprimer sont devenus des actions simples faisant partie de la vie de tous les jours. Dans un autre registre que la photographie, l’exemple est tel que dans l’industrie du téléphone, le smartphone de la compagnie Windows est critiqué car il n’intègre pas l’aspect copier/coller. Pour vous dire, oh combien, ces habitudes informatiques sont devenues des mécanismes de vie.
Les Rencontres Photographiques d’Arles 2011 ont mis l’accent cette année sur ces aspects où même la notion d’appartenance d’une image n’existe plus, où copier/coller/prendre sans demander pour recréer est devenu monnaie courante,… C’est dans ce bain bouillant de millions d’images qu’est né le Manifeste : « From Here On » (A partir de maintenant).
Manifeste d’un concept
5 commissaires d’exposition, 36 photographes à qui ce concept donne le nom pompeux d’Acteurs de la seconde révolution numérique. C’est en ces termes que m’attendait l’exposition à l’atelier mécanique expo n°20 aux Rencontres Photographiques d’Arles.
La genèse de ce travail part du constat que l’extrême échange qui s’est établi au fil du temps entre l’art et la culture populaire. La réappropriation d’objet comme le Dada, Pop Art ont éprouvé le principe même de la réappropriation d’un objet pour le transformer en autre chose. Le pas semble donc facile à réaliser : Est-ce que la réappropriation d’une photographie pour la transformer en autre création fait-elle partie d’un acte artistique ?
La question tournant autour de la photographie reste le droit d’auteur. Ce Manifeste met l’accent sur les dérive de la réappropriation et le culte omniprésent des images à portée de main. Dans un monde où le pouvoir virtuel de la mise en ligne de nos images est fort, comment garder les droits sur une photographie qui n’est plus un objet réel mais bien un ensemble de pixel complètement virtuel et ouvert à tout le monde ?