SYNOPSIS
Un monstre en cavale commet l’irréparable.
LE SON DE MONSTRE
Ce thriller énervé commence par la course frénétique d’un tueur psychopathe qui va déchainer sa violence en massacrant une famille et en tuant un enfant à mains nues.
Le personnage est d’autant plus angoissant qu’il agit avec une détermination implacable sans logique apparente: c’est le mal incarné.
La deuxième partie du film aborde le personnage sous un angle introspectif et psychologique.
L’aspect bestial
Le personnage n’a quasiment aucune réplique pour autant il est très présent, la caméra le suit de près et on l’entends respirer, haleter, macher.. pour renforcer l’aspect sauvage des sons d’animaux, ont été mixé en retrait (respiration, rales, présences de cochon entre autre). Le réalisateur souhaitait un travail de sound design sur la veste en cuir s’apparentant à la carapace d’un insecte répugnant qui couine et grince. Pour cet effet des sons d’insectes grossis, ralentis et mixé avec des craquements de cuir.
Vitesse et brutalité
Ce film pourrait être un exercice de style sur la violence, on peut y décrypter comment mouvement, vitesse influent sur la perception de la brutalité. Des actions très vives se succèdent : départ en trombe, vitre qui explose, crissement de pneu, explosion, fusillade, jusqu’au massacre abject. Le montage est très cut, les raccords sont brut et la bande son rugeuse dans le sens où la fluididité habituellement recherchée au mixage à été cassé pour sensation plus inconfortable. Pour renforcer l’aspect haché du montage (dans la première partie) les sauts d’ambianes d’un plan à l’autre ont été renforcé, avec pas de transitions en fondu. Enfin la musique electro trash accentue l’ agressivité.